En Europe francophone, la définition de la bande dessinée s’effectue aujourd’hui à l’aune de la qualification artistique. Comme objet culturel, les représentations de la bande dessinée contribuent à l’organisation de l’activité en fonction de l’opposition classique entre reconnaissance artistique et reconnaissance professionnelle. Cette opposition modifie la qualification de l’objet et de sa personnalité autour de laquelle se structurent différents types d’activité, de celle des commentateurs à celle des producteurs. Le processus de construction historique d’une qualification artistique de la bande dessinée s’oppose à la reconstitution du processus de professionnalisation de ses acteurs du même point de vue. D’autre part, cette opposition se traduit dans la sphère de la production dans l’apprentissage de savoir-faire spécifiques permettant de réduire la tension des valeurs contradictoires en jeu dans l’activité. L’articulation des enjeux contradictoires de l’artification et de la professionnalisation dans l’expérience de l’attachement à l’activité met en jeu une conception de l’identité personnelle qui se déploie en marge des bandes dessinées. - voir sur theses.fr
Mémoire traitant du phénomène assez récent de l’autobiographie en bande dessinée à travers quatre œuvres d’auteurs renommés : Lewis Trondheim et Guy Delisle. Ce travail replace les ouvrages dans la tradition littéraire de l’autobiographie et étudie également le parcours propre de ces deux autobiographes.
Mémoire reprenant les bases de la narration en bande dessinée à travers le rapprochement de deux albums ("Tout Seul" et "Les Yeux du chat") qui s’avère extrêmement fructueux tant sur des questions purement narratives que du point de vue symbolique.
Etude sur la problématique de retranscription en bande dessinée d’un univers musical rock, ici par l’exemple de celui de Jimi Hendrix traduit par différents auteurs et approches plastiques.
Ce mémoire tente de dresser un portrait des méthodes de fonctionnement des bibliothécaires au sujet du classement, de la mise en espace et de la valorisation des fonds de bande dessinée. Il aborde également l’impact potentiel qu’aura le numérique sur ces mêmes fonds.
Dans l’univers du comic-book, il se dessine à partir des années quatre-vingt une tendance réflexive qui prend la figure du super-héros comme objet critique et qui donne naissance à ce qu’on appellera ici le « metacomic ». À partir d’un corpus représentatif, cette thèse est consacrée aux stratégies qui fondent cette réflexivité et aux discours qu’elle véhicule dans les œuvres.