La bande dessinée « vraiment » numérique serait bien un médium singulier, différent de la bande dessinée. Partant de ce postulat, l’auteur de ce mémoire a voulu savoir ce qu’était la bande dessinée numérique dès lors que l’auteur, l’artiste, prend pleinement en compte le potentiel offert par le numérique, et particulièrement l’interactivité.
La fidélité semble être un critère majeur dans l’évaluation d’une adaptation d’une bande dessinée au cinéma. Cependant, l’adaptation est vouée à l’échec si on la pense comme la mise en mouvement des vignettes originales qui suivrait mot à mot et case par case le texte de bande dessinée. Nous tenterons donc de redéfinir la notion même de fidélité et de voir quels sont les gages de réussite d’une bonne adaptation.
Au sein de la bande dessinée la parole est-elle un simple corollaire de l’image ou contribue-t-elle sensiblement à la construction du sens ?
C’est à partir de cette question que la réflexion sur Le Petit Prince adapté par Joann Sfar se développe dans ce mémoire.
Ce travail porte sur la notion d’auteur de bande dessinée, sous deux angles : celui de la naissance et la reconnaissance de l’auteur dans l’histoire de la bande dessinée ; puis celui de la représentation mise en scène par les auteurs eux-mêmes, à travers trois figures : Moebius, Ware et Blutch.
Ce travail porte sur les structures de mise en page qui vont au-delà de la linéarité conventionnelle ; il s’intéresse à la non-séquentialité ainsi qu’aux bandes dessinées abstraites.
De la bande dessinée au cinéma, le passage de certains auteurs contemporains s’opère de manière parfois innovante, installant un rapport au réel teinté de fantaisie.
Ce mémoire tente de répondre à la question : « dans quelle mesure la bande dessinée est-elle particulièrement efficace pour aborder des thèmes dits “difficiles” auprès d’un lectorat adolescent ?
Cette étude sur l’œuvre de Marc-Antoine Matthieu se penche sur l’analyse des allusions au théâtre, explore la mise en abyme qui conduit à penser que Mathieu compare le monde réel du lecteur à un théâtre, et interroge la notion de démiurgie.