structures narratives limites en bande dessinée
Mémoire
par
Alvaro - Nofuentes Hernandez
Sous la direction de Groensteen, Thierry - Barthélémy, Lambert
Master 12009-2010- EESI/Université de Poitiers
Angoulême- France
Ce travail porte sur les structures de mise en page qui vont au-delà de la linéarité conventionnelle ; il s’intéresse à la non-séquentialité ainsi qu’aux bandes dessinées abstraites.
mots-clés : narration ; mise en page ; séquentialité ; abstraction
« Ce travail étudie les structures de mise en page qui vont au-delà de la linéarité conventionnelle d'un récit en images fixes. Il est divisé en trois chapitres. Premièrement, il analyse une partie de la typologie de la mise en page proposée par Benoît Peeters : la mise en page productrice. Dans un deuxième temps, il explore la possibilité d'une bande dessinée narrative qui établisse son discours à partir de recours non-séquentiels, comme par exemple dans le cas de la bande dessinée {Here}, de Richard McGuire. _ Enfin, il ouvre la réflexion sur la bande dessinée abstraite, dans laquelle les liens entre les cases ne s'établissent pas à partir de la construction d'un récit, mais à partir des jeux graphiques et des constructions visuelles. Nous visions à souligner dans ce travail que la richesse du langage de la bande dessinée permet d'aller au-delà de la séquentialité pour trouver d'autres façons de transmettre un signifié à partir de la concaténation d'images fixes. Ainsi, soit à partir du principe producteur, de la relation non-séquentielle entre des images juxtaposées ou de l'abstraction graphique et narrative, nous pourrons dire que le neuvième art est toujours à la recherche de nouvelles formes lui permettant de construire son discours.»