Cette étude de la littérature transautoriale (récits traités par plusieurs auteurs), notamment la mythologie gréco-romaine et les comics américains de super-héros, est centrée autour des mondes fictionnels. L’étude comporte une analyse des structures et des contraintes narratives spécifiques aux œuvres traitant de récits ou de personnages hérités d’un auteur antérieur, et de la tendance à remplir le temps mytho-historique d’une tradition.
L’exposition de la bande dessinée appelle d’emblée à un paradoxe inhérent à la seule nature du Neuvième Art : celui de tenter de concilier la notion de reproductibilité, constitutive du média, et la mise en valeur de ce qui pourrait passer pour la matrice originale de la bande dessinée, que sont les planches originales. Ce travail s’appuie sur un cas concret, celui de l’exposition « Regards croisés de la bande dessinée belge » présentée en Belgique en 2009.
Monsters, Magic, and Mayhem—From the chapbooks’ thematic, societal exposures, creations that use Gothicism into a mutation of Pearry Teo’s post-modernistic American comic book, The DNA Hacker Chronicles.
Cette thèse de doctorat a pour but d’analyser le rapport entre le texte et l’image dans la littérature américaine contemporaine ; plus précisément, d’étudier cet entre-deux qu’est le roman visuel, un genre proposé en 2006 par Thierry Smolderen. Notre corpus principal est composé de deux romans, House of Leaves de Mark Z. Danielewski (2000) et Extremely Loud & Incredibly Close de Jonathan Safran Foer (2005), et de deux bandes dessinées, Jimmy Corrigan : The Smartest Kid on Earth de Chris Ware (2000) et Fun Home d’Alison Bechdel (2006). En postulant que ces deux genres, malgré leurs formes bien distinctes, partagent de nombreux points communs dans les procédés narratifs qu’ils emploient, il s’agit de procéder à un travail d’analyse en trois temps. Une première section est ainsi consacrée aux procédés visuels des récits étudiés, en particulier les cas où le texte acquiert des caractéristiques graphiques, et l’image des propriétés narratives. Nous nous intéressons ensuite à l’effet qu’ont ces procédés au niveau de l’espace paginal, et à la façon dont ils délinéarisent le récit et remettent en question les conventions temporelles et spatiales de la narration. Enfin, une dernière partie s’attarde sur le livre, à la fois en tant que motif et en tant qu’objet. En effet, le roman visuel ne représente pas uniquement une nouvelle manière d’aborder le rapport texte/image dans la littérature, mais il permet également d’envisager de nouvelles formes, au-delà des standards actuels ; nouvelles formes dont les ouvrages du corpus représentent les premiers exemples. - voir sur theses.fr