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Usages des dispositifs de publication numérique par les auteurs et les publics de bande dessinée

Thèse par Julien - Falgas
Sous la direction de Simonnot, Brigitte
doctoraten cours depuis 2011- Université Metz- Sciences de l'information et de la communication

La bande dessinée est dès l’origine un objet narratif décrit comme convergent, voire multimédia dont la forme moderne s’est cristallisée dans les pages des journaux américains autour de 1900. Tout au long du XXème siècle, auteurs et publics de bande dessinée ont su s’approprier les multiples dispositifs de publication imprimée. Face aux dispositifs de publication numériques, ils sont confrontés à un défi similaire à celui qui a vu naître la forme moderne du média : innover pour exploiter les nouvelles technologies à des fins narratives.Le porteur d’une histoire pouvait jusqu’alors la confier à une grande variété de média, parmi lesquels la bande dessinée. Avec Internet, il est face à un hypermédia sur lequel convergent non seulement les autres médias, mais également les différents niveaux de discours. Dans un tel contexte culturel de convergence, sauf à intégrer à une super-productions transmédia, l’auteur de bande dessinée n’a d’autre choix que de s’approprier les nouveaux dispositifs de publication numérique pour "réinventer la bande dessinée".Lorsque des auteurs réinventent la bande dessinée, leur aspiration à l’innovation se heurte à la résistance qu’opposent les publics aux caractéristiques sémio-pragmatiques d’un document, une résistance d’autant plus forte qu’elle s’applique à un document dont les caractéristiques singulières s’expriment dans le cadre d’un dispositif nouveau. Premiers lecteurs des avatars numériques de la bande dessinée, les auteurs eux-même font preuve d’une telle résistance. Comment auteurs et publics de bande dessinée adoptent-ils ou non dans leurs usages les dispositifs de publication numérique ? - voir sur theses.fr

mots-clés : bande dessinée numérique

La bande dessinée est dès l'origine un objet narratif décrit comme convergent, voire multimédia dont la forme moderne s'est cristallisée dans les pages des journaux américains autour de 1900. Tout au long du XXème siècle, auteurs et publics de bande dessinée ont su s'approprier les multiples dispositifs de publication imprimée. Face aux dispositifs de publication numériques, ils sont confrontés à un défi similaire à celui qui a vu naître la forme moderne du média : innover pour exploiter les nouvelles technologies à des fins narratives.Le porteur d'une histoire pouvait jusqu'alors la confier à une grande variété de média, parmi lesquels la bande dessinée. Avec Internet, il est face à un hypermédia sur lequel convergent non seulement les autres médias, mais également les différents niveaux de discours. Dans un tel contexte culturel de convergence, sauf à intégrer à une super-productions transmédia, l'auteur de bande dessinée n'a d'autre choix que de s'approprier les nouveaux dispositifs de publication numérique pour "réinventer la bande dessinée".Lorsque des auteurs réinventent la bande dessinée, leur aspiration à l'innovation se heurte à la résistance qu'opposent les publics aux caractéristiques sémio-pragmatiques d'un document, une résistance d'autant plus forte qu'elle s'applique à un document dont les caractéristiques singulières s'expriment dans le cadre d'un dispositif nouveau. Premiers lecteurs des avatars numériques de la bande dessinée, les auteurs eux-même font preuve d'une telle résistance. Comment auteurs et publics de bande dessinée adoptent-ils ou non dans leurs usages les dispositifs de publication numérique ?