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Surlendemain de cendres : essai sur la nécessité et les limites de l’irreprésentable en bande dessinée et en peinture dans la tragédie de l’histoire récente du cambodge.

Thèse par Phousera - Ing
Sous la direction de Toma, Yann
doctorat en Arts plastiquesen cours depuis 2010- Université Paris 1

La thèse aura comme objet une suite de strates qui se superposent, des strates mémorielles.ces strates, principe de mon travail en peinture ont pour référence notamment pier kirkeby.le passé est enfoui sous des couches archéologiques.se souvenir,c’est produire, lutter contre le temps.la bande dessinée permet de raconter et donner à voir ce qui aurait pu être l’histoire des fantômes, des miens et de ceux liés à l’histoire de ce pays qui m’a vu naître.dans la première strate, mon hypothèse est qu’il existe des formes d’arts qui ont comme principale fonction de réactiver la mémoire, et de la préserver.la deuxième strate envisagée, est le concept d’archive-œuvre, ou comment par mon travail artistique arriver à un lieu de consignation de part l’apport de photographies et de cartes.la troisième strate sera celle du témoignage, de la guerre du cambodge de 1970 à 75, puis la période d’exil, à partir de mai 75.question : comment au travers de la fiction peut-on mettre en image l’horreur ? la fiction peut-elle faire avancer le droit pénal international, pour la reconnaissance du génocide au cambodge ? pour finir comment éveiller la jeune génération cambodgienne à la mémoire collective ? d’un point de vue artistique, la question serait, comment donner à voir avec la bande dessinée le réel sans le travestir, tout en faisant travail de fiction ? alors que le génocide perpétré par les khmers rouges demeure le plus oublié du xxe siècle, je me suis engagé à faire en sorte que ce déni de l’histoire reste une plaie vive pour tous, à travers la bande dessinée, cette vaste entreprise humaine de toute une vie, et ainsi affronter les stratifications de la mémoire et les dépasser. - voir sur theses.fr

mots-clés : Cambodge ; Séra

La thèse aura comme objet une suite de strates qui se superposent, des strates mémorielles.ces strates, principe de mon travail en peinture ont pour référence notamment pier kirkeby.le passé est enfoui sous des couches archéologiques.se souvenir,c'est produire, lutter contre le temps.la bande dessinée permet de raconter et donner à voir ce qui aurait pu être l'histoire des fantômes, des miens et de ceux liés à l'histoire de ce pays qui m'a vu naître.dans la première strate, mon hypothèse est qu'il existe des formes d'arts qui ont comme principale fonction de réactiver la mémoire, et de la préserver.la deuxième strate envisagée, est le concept d'archive-œuvre, ou comment par mon travail artistique arriver à un lieu de consignation de part l'apport de photographies et de cartes.la troisième strate sera celle du témoignage, de la guerre du cambodge de 1970 à 75, puis la période d'exil, à partir de mai 75.question: comment au travers de la fiction peut-on mettre en image l'horreur? la fiction peut-elle faire avancer le droit pénal international, pour la reconnaissance du génocide au cambodge? pour finir comment éveiller la jeune génération cambodgienne à la mémoire collective? d'un point de vue artistique, la question serait, comment donner à voir avec la bande dessinée le réel sans le travestir, tout en faisant travail de fiction? alors que le génocide perpétré par les khmers rouges demeure le plus oublié du xxe siècle, je me suis engagé à faire en sorte que ce déni de l'histoire reste une plaie vive pour tous, à travers la bande dessinée, cette vaste entreprise humaine de toute une vie, et ainsi affronter les stratifications de la mémoire et les dépasser.