Les mots-clés « langue, culture et lecture » résument les trois volets de cette recherche et le trinôme « texte, image et enseignement » en constitue le fil conducteur. Le premier chapitre analyse la bande dessinée, genre narratif icono-verbal et propose des suggestions de son utilisation en classe de français langue étrangère.
L’étude comparée de Radix, roman américain d’Attanasio, et de l’Incal, bande dessinée française de Moebius (dessinateur) et de Jodorowsky (scénariste) tente de montrer pourquoi ces œuvres de science-fiction se présentent comme des symptômes culturels de la relation de l’homme au monde, notamment par rapport au modèle de modernité des sociétés occidentales.
L’animation japonaise est présente en France depuis 1971. Mais c’est en 1978, avec la diffusion de la série Goldorak à la télévision française et son succès retentissant, qu’elle a percée chez nous. Une première génération a découvert l’anime et s’est passionnée à des fictions animés souvent inspirées de la culture occidentale : science-fiction (Albator), histoire (Lady Oscar), adaptation de romans célèbres (Heidi).