Les mots-clés « langue, culture et lecture » résument les trois volets de cette recherche et le trinôme « texte, image et enseignement » en constitue le fil conducteur. Le premier chapitre analyse la bande dessinée, genre narratif icono-verbal et propose des suggestions de son utilisation en classe de français langue étrangère.
L’étude comparée de Radix, roman américain d’Attanasio, et de l’Incal, bande dessinée française de Moebius (dessinateur) et de Jodorowsky (scénariste) tente de montrer pourquoi ces œuvres de science-fiction se présentent comme des symptômes culturels de la relation de l’homme au monde, notamment par rapport au modèle de modernité des sociétés occidentales.
L’animation japonaise est présente en France depuis 1971. Mais c’est en 1978, avec la diffusion de la série Goldorak à la télévision française et son succès retentissant, qu’elle a percée chez nous. Une première génération a découvert l’anime et s’est passionnée à des fictions animés souvent inspirées de la culture occidentale : science-fiction (Albator), histoire (Lady Oscar), adaptation de romans célèbres (Heidi).
De 2000 à 2009, l’industrie du blockbuster hollywoodien a produit en moyenne trois films de super-héros par an. Adaptant pour le cinéma ces personnages issus de la bande dessinée, elle va modifier et accentuer certaines de leurs particularités, en faisant des créatures hybrides, tenant à la fois du héros d’action et du monstre. Autour de cette double origine, nous réfléchissons à la constitution duelle de ce nouveau héros de cinéma en interrogeant les récurrentes thématiques et visuelles de ce personnage, son rapport à son original et au cinéma d’ action qui lui est contemporain afin de faire émerger la poétique intranquille qui les anime.
Cette étude vise à spécifier les mécanismes de compréhension de la bande dessinée (BD). D’abord, une analyse structurale de la BD présente l’interaction entre verbal et pictural comme un trait spécifique influençant le traitement de son contenu. Ensuite, l’inventaire des principaux formats de représentation est dressé. Le format d’inspiration connexionniste est proposé comme le plus adapté pour concevoir la compréhension du texte multimodal de la BD. Enfin, la question des mécanismes de traitement des composantes hétérogènes de ce média est abordée. Une revue des différents modèles permet de retracer le cheminement des informations à partir du traitement primaire d’identification jusqu’à la construction de la représentation au niveau sémantique pour chaque composante. Après leur analyse théorique, plusieurs postulats sont réunis pour former un modèle de compréhension de la BD. Ce modèle est validé par un ensemble de résultats empiriques obtenus au cours de 3 recherches expérimentales. - voir sur theses.fr
Entre la fin des années soixante et le début des années soixante-dix, on assiste au passage de l’illustré juvénile hebdomadaire à la revue mensuelle de bande dessinée adulte, qui se nourrit d’événements comme mai 1968. Dans les années qui suivent, des politiques rédactionnelles inédites voient le jour. La figure du rédacteur en chef est mise à mal et les auteurs créent leurs propres structures, non conformistes.