Représentation de l’oral dans l’écrit. Le cas de l’interjection dans les bandes dessinées francophones et russophones
Thèse
par
Maria - Shakhnova
Sous la direction de Dürrenmatt, Jacques - Viellard, Stéphane
doctorat en Linguistique2018- Sorbonne université
Qu’on la considère comme faisant partie de la langue ou à la limite de celle-ci, l’interjection a toujours attiré l’attention des chercheurs. Aujourd’hui, l’étude de l’interjection relève d’un champ de disciplines vaste, et son rôle crucial dans la communication n’est plus mis en doute : l’interjection est inscrite dans le discours, et ses fonctions y sont nombreuses. Dans ce travail de thèse, nous étudions l’interjection en tant que marque d’oralité dans un texte écrit, sur l’exemple des bandes dessinées francophones et russophones, le but étant d’appliquer les conclusions traductologiques à la théorie de l’interjection. Cette analyse contrastive permet non seulement de définir les techniques de sa traduction, allant de la traduction littérale à l’adaptation ou la compensation, mais également d’enrichir sa théorie linguistique en confirmant son caractère conventionnel, sa polysémie, sa similitude avec la phrase, et son aspect fonctionnel. En complémentarité avec l’approche linguistique et traductologique, nous nous intéressons à l’étude de la plasticité de l’interjection : la visualité étant un facteur déterminant dans la construction du sens de l’interjection qui introduit les interrogations sur la poétique de l’interjection et l’élaboration du style à travers l’interjection dans la bande dessinée. Enfin, ce travail débouche sur d’intéressantes perspectives sur la comparaison de la traduction de l’interjection dans plusieurs paires de langue : cette étude de l’interjection dans un espace traductologique élargi permettant de contribuer à repenser, dans la continuité de notre travail, la définition linguistique de ce phénomène dans les langues. - voir sur theses.fr
mots-clés : Interjection ; Onomatopée ; Juron ; Bande dessinée ; Traduction ; Traduction de l'interjection
Qu’on la considère comme faisant partie de la langue ou à la limite de celle-ci, l’interjection a toujours attiré l’attention des chercheurs. Aujourd’hui, l’étude de l’interjection relève d’un champ de disciplines vaste, et son rôle crucial dans la communication n’est plus mis en doute : l’interjection est inscrite dans le discours, et ses fonctions y sont nombreuses. Dans ce travail de thèse, nous étudions l’interjection en tant que marque d’oralité dans un texte écrit, sur l’exemple des bandes dessinées francophones et russophones, le but étant d’appliquer les conclusions traductologiques à la théorie de l’interjection. Cette analyse contrastive permet non seulement de définir les techniques de sa traduction, allant de la traduction littérale à l’adaptation ou la compensation, mais également d’enrichir sa théorie linguistique en confirmant son caractère conventionnel, sa polysémie, sa similitude avec la phrase, et son aspect fonctionnel. En complémentarité avec l’approche linguistique et traductologique, nous nous intéressons à l’étude de la plasticité de l’interjection : la visualité étant un facteur déterminant dans la construction du sens de l’interjection qui introduit les interrogations sur la poétique de l’interjection et l’élaboration du style à travers l’interjection dans la bande dessinée. Enfin, ce travail débouche sur d'intéressantes perspectives sur la comparaison de la traduction de l’interjection dans plusieurs paires de langue : cette étude de l’interjection dans un espace traductologique élargi permettant de contribuer à repenser, dans la continuité de notre travail, la définition linguistique de ce phénomène dans les langues.