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Lou et Titeuf: grandir avec la bande dessinée de jeunesse

Emmanuelle Rougé

[septembre 2024]

Titeuf de Zep et Lou de Julien Neel sont deux séries de bandes dessinées parues dans la revue Tchô!, la première à partir de 1998, année de la création de la revue qui porte le nom d’une expression récurrente du personnage de Titeuf dont les aventures sont publiées chez Glénat à partir de 1993, et la seconde à partir de 2003 (le premier album de Lou paraît en 2004). Ces deux bandes dessinées ont pour particularité d’aborder le fait de grandir et les questions qui surgissent à la préadolescence et à l’adolescence. De manière singulière, elles abordent la sortie de l’enfance auprès d’un lectorat jeunesse. 

Néanmoins il nous faut d’abord revenir sur la question du destinataire qui n’est pas toujours évidente. Certaines œuvres sont classées en jeunesse non pas parce qu’elles ont été pensées et conçues pour un lecteur enfant, mais du fait de la présence de héros enfantins. C’est souvent le cas en France, comme on peut le voir avec les bandes dessinées Mafalda ou Snoopy qui touchaient certes un lectorat intergénérationnel lors de leur parution originale dans les journaux, mais qui n’étaient pas spécifiquement destinées aux enfants comme le rappelle Ian Gordon dans Kid comic strips (Gordon, 2016). Zep affirme lui aussi, dans une interview au média Konbini en décembre 2022, que Titeuf n’était pas particulièrement destiné à un lectorat enfantin mais était censé faire écho, chez les adultes, à leur propre enfance. Il dit s’être inspiré de la sienne et qualifie Titeuf de son « double enfantin », comme il le confie lors de l’émission de télévision C à vous en juin 2021. Il explique d’ailleurs dans une interview pour Télérama en février 2020, que ce n’est qu’en séance de dédicace pour le deuxième tome de Titeuf qu’il a vu arriver des « hordes d’enfants » alors qu’il avait d’abord eu un lectorat adulte et qu’il ne pensait pas que Titeuf pouvait intéresser des enfants. Pourtant, le lectorat enfantin s’est bien approprié cette bande dessinée car, rapporte Zep dans ce même entretien, « Titeuf ne les prend pas pour des débiles ». Titeuf aborde en effet des sujets de préoccupation que les adultes souhaitent en général tenir loin des enfants parce qu’ils les considèrent comme « trop jeunes » avec le langage et le point de vue enfantins. 

À partir de 1998, année de la création de la revue Tchô!, il s’est finalement agi très clairement d’un choix auctorial et éditorial puisque cette revue s’adresse aux enfants de huit à douze ans (Camano, 1999). Zep et Camano ont alors pour ambition de publier dans ce magazine des bandes dessinées qui s’adressent aux enfants sans les infantiliser mais en abordant au contraire sans détour les questionnements qui peuvent les animer. Les questions « sérieuses » sont donc vues à travers une forme de naïveté enfantine sans pour autant perdre de leur gravité : on le voit par exemple dans la planche sur les gaz à effet de serre dans l’album 18, Suivez la mèche. La comparaison de Titeuf entre les gaz à effet de serre et l’anorak trop serré qui va les amener à vivre « dans la transpiration d’aisselles de la terre » suscite la lassitude de son institutrice mais fait mouche auprès de ses camarades de classe qui constituent la génération concernée de plein fouet par les enjeux environnementaux, tout en faisant rire le lecteur. Il y a donc un jeu constant entre le sérieux des questions abordées et la distance maintenue par le biais de l’humour qui passe par le scatologique et l’imagination ou la « bêtise » enfantine. Le travail de Zep est remarquable à ce niveau-là : il ne refuse pas au jeune lecteur un certain nombre de sujets dont les adultes cherchent en général à « préserver » les enfants, mais aborde finalement sans tabou les questionnements des enfants ou les problématiques auxquelles ils peuvent être confrontés dans la réalité, sans chercher à enjoliver l’enfance et sans endosser non plus le rôle d’un éducateur. Il traite ces sujets du point de vue enfantin, avec humour, tout en ayant conscience du sérieux de certains thèmes comme le sida, les sectes, le chômage, la malnutrition, la maladie ou encore la pédocriminalité dans le dernier tome. C’est ce mélange d’humour et de réalisme qui explique finalement l’amplitude de son lectorat. 

Zep, Titeuf T. 18, Suivez la mèche, page 23, Glénat © 2023

Dans le cas de Lou, il s’agit bien dès sa création d’une bande dessinée destinée à la jeunesse. Julien Neel explique en effet que Jean-Claude Camano lui a proposé de créer une bande dessinée pour le magazine Tchô!. Là aussi, l’œuvre parle pourtant aussi bien aux adolescent•es qu’aux adultes, d’une part parce que les questionnements et la dépression que traverse Lou peuvent faire naître un sentiment de familiarité chez le lecteur adulte en faisant écho à sa propre expérience, mais aussi parce que l’histoire de l’héroïne adolescente se double de celle de sa mère à l’époque où se déroule l’histoire, et au cours de la jeunesse de cette dernière. 

 

En somme, le fait même que ces auteurs fassent le choix de traiter sans idéalisation la préadolescence, l’adolescence et ce que cela fait de grandir permet à leurs œuvres de toucher un lectorat très large. Titeuf et Lou ne reposent pas sur l’utilisation du personnage enfantin comme ressort faussement naïf pour porter un regard critique d’adulte sur la société. Elles n’offrent pas de vision « mythique » et idéalisée de l’enfance, et ne délivrent pas non plus un contenu léger, une vision absolument « positive » ou édifiante – critères qui ont parfois été des facteurs de dévalorisation de la littérature de jeunesse ou de la bande dessinée jeunesse (Nières-Chevrel, 2009) –, mais elles immergent le lecteur dans le quotidien, la réalité de préadolescent•es. Elles portent un regard juste, parfois cru, sur cette période charnière avec ses questionnements abordés sans détour, tout comme la violence des déceptions et de certaines leçons de vie, et elles prennent en considération le point de vue de l’enfant sur la vie et le monde. Zep affirme en effet au sujet de Titeuf : « C’est une bande dessinée qui n’est peut-être pas aussi optimiste qu’une autre bande dessinée jeunesse. Ce sont des sujets qui font partie du quotidien des enfants mais qui ne sont pas la belle partie de l’enfance » (Zep, 2023). Ce regard est toutefois équilibré par l’omniprésence de l’humour. C’est la particularité de ce regard commun à ces deux bandes dessinées qui peut amener à voir en Lou et en Titeuf des « frère et sœur » de bande dessinée. 

Lou et Titeuf ont ainsi la particularité d’aborder le fait de grandir avec un mélange d’humour et de gravité. Si la mélancolie est très présente dans la bande dessinée Lou, elle apparaît aussi de temps à autre dans Titeuf. Grandir n’est pas dénué de souffrance, il y a une forme de deuil de l’enfance à effectuer, et c’est ce que soulignent ces deux bandes dessinées. Si leur public enfantin n’est aucunement prétexte à une idéalisation du fait de grandir, en revanche, l’humour et parfois la présence d’un personnage adulte mettent à distance et accompagnent la représentation de cette réalité. 

Zep, Titeuf T. 18, Suivez la mèche, page 8, Glénat © 2023

Dans Titeuf et dans Lou, grandir se traduit tout d’abord par les questionnements des personnages au sujet de la sexualité et des premières relations amoureuses. Le fait d’avoir d’un côté un personnage principal masculin et de l’autre un personnage principal féminin, ainsi que l’époque du début de création et de parution de chacune de ces bandes dessinées nous amène à constater des différences dans le traitement de ces sujets. Les premiers albums de Titeuf sont en effet parus il y a 30 ans, en 1993, et l’on peut constater une évolution entre les premiers et les derniers albums. Dans Titeuf, les questions sur la sexualité sont abordées d’un point de vue masculin, avec un personnage qui revient à la charge malgré le refus exprimé clairement par le personnage de Nadia. Toutefois le regard n'est pas toujours complaisant : les tentatives de Titeuf sont toujours vouées à l’échec et le personnage en ressort en général peu glorieux. Titeuf présente en outre des personnages féminins forts, qu’il s’agisse de Nadia ou de Ramatou, qui n’hésitent pas à remettre à leur place Titeuf et ses déclarations maladroites, même si la question du consentement n’est abordée explicitement que dans le dernier album de Titeuf. Les réactions et demandes des personnages féminins vont néanmoins amener Titeuf, dans l’album Bienvenue en adolescence ! à réfléchir à ce que signifie grandir et à apprendre une leçon qui lui échappe encore un peu : grandir ne se réduit pas à la métamorphose physique de la puberté, c’est encore plus complexe que cela. Le personnage va toucher du doigt cette complexité, ce qui le laisse démuni et confère une tonalité plus mélancolique à l’album. La complexité de cette période difficile à cerner qu’est la préadolescence est finalement parfaitement exprimée et synthétisée dans cette réplique de Titeuf à sa mère : « Pfff… Tu vois, je deviens un grand qui reste petit », ce qui laisse sa mère elle-même sans réponse. 

Julien Neel, Lou T. 2, Mortebouse, planche 37, Glénat © 2005

Dans Lou, si le caractère romantique de l’héroïne qui s’oppose à une moindre sensibilité du personnage de Tristan – bien plus passionné par les jeux vidéo que par les relations sentimentales – peut apparaître comme un stéréotype de genre, cette impression est bien vite écartée par la présence même des autres personnages : la mère de l’héroïne est une geek écrivaine de science-fiction qui transforme leur double rendez-vous de Saint-Valentin en soirée jeu vidéo avec le petit copain de sa fille, elle se fait offrir par son compagnon un « bracelet de force » avec des pointes qu’elle transmet à sa fille lorsque cette dernière entre dans la crise d’adolescence. Enfin, le personnage de Paul que Lou rencontre pendant ses vacances à la campagne chez sa grand-mère dans l’album Mortebouse, et dont la relation avec l’héroïne est ambiguë, est un personnage masculin particulièrement doux et sensible. Il y a donc toute une gamme de personnages aux physiques et aux tempéraments variés, bien loin des clichés de genre. 

Les questionnements autour des rapports amicaux et amoureux sont plus larges dans Lou grâce au dédoublement de l’histoire : celle de Lou et celle de sa mère et de son compagnon. Les questions de la maternité et de la paternité y sont également abordées dans une certaine diversité avec les joies, les craintes, ainsi que les remords, la culpabilité que des parents peuvent éprouver. Le sentiment de remords est notamment suggéré lorsque le père de Lou, reconnaît sa fille aux bottes qu’elle porte. On le voit un peu plus loin regarder tristement par la fenêtre tandis que les deux enfants qu’il a eu plus tard ouvrent leurs cadeaux de Noël. 

Il y a en outre une démultiplication des « voix » de l’adolescence avec l’élargissement du cercle amical de Lou, offrant ainsi une plus grande diversité de points de vue. Nous pouvons y constater également une absence de manichéisme : la difficulté à cerner ses sentiments et la recherche de soi amènent personnages masculins comme féminins à adopter parfois des comportements ambigus qui peuvent blesser d’autres personnages. En effet, Tristan comme Lou vont blesser leur partenaire en cherchant à le rendre jaloux. 

Julien Neel, Lou T. 1, Journal infime, planche 4, Glénat © 2004

Ces deux bandes dessinées interrogent aussi la façon dont le héros et l’héroïne perçoivent le fait de quitter l’enfance, conférant à chacune d’elle une certaine gravité. Lou est un personnage qui grandit en même temps que son lectorat. S’il y a beaucoup d’humour, l’aspect sombre, mélancolique est bien plus développé que dans Titeuf, davantage héritier du gag de garnement. Ainsi, tout un album de Lou, « Le Cimetière des autobus », est consacré à la dépression qu’elle traverse. Dans cet album, une planche dont les bandes sont chacune constituées de deux cases met en vis-à-vis les souvenirs et perceptions de l’enfance de Lou dans le parc dans lequel elle allait jouer, manger une glace, faire du manège et du toboggan avec sa mère face à ce qu’elle ressent adolescente dans ce même parc : la glace paraît désormais minuscule, le manège autrefois rutilant est décrépi… La planche est ainsi marquée par un sentiment de perte et de déception. 

Cet épisode débouche, quelques pages plus loin, sur la planche muette constituée d’une seule grande image dans laquelle Lou apparaît, dans une vue en plongée, gisante au milieu du « cimetière des autobus », forme de mort symbolique d’une part d’elle-même. Elle est vêtue de sa robe de petite fille qu’elle a ressortie d’un carton, ainsi que des bottes qui appartenaient autrefois à sa mère, lorsqu’elle était adolescente. Ce drôle d’assortiment permet d’exprimer subtilement l’entre-deux dans lequel se trouve alors Lou, entre le désir de retrouver la simplicité de son enfance, pourtant irrémédiablement derrière elle, et la nécessité de grandir. 

Julien Neel, Lou T.3, Le cimetière des autobus, planche 28, Glénat © 2006

Dans Titeuf, la dimension humoristique domine et la dimension mélancolique est plus sporadique : contrairement à Lou qui au fil des albums s’adresse à un public de plus en plus âgé, Titeuf, avec son personnage figé dans la préadolescence, continue, au fil des albums à toucher un public potentiellement très jeune. Il y a donc un humour très enfantin dans Titeuf. D’une part, Zep parie sur une déconstruction du mythe de l’innocence enfantine. Il affirme en effet que « la plus grande qualité de l’enfance c’est la curiosité, c’est pas l’innocence (Zep, 2021). Ainsi, Titeuf et ses copains ne peuvent réfréner leur curiosité au sujet de la sexualité et Titeuf tente même de voir en cachette une émission de télévision qui passe la nuit intitulée Sexy zap. D’autre part joue sur la réelle naïveté des personnages qui ont des réactions de dégoût très enfantines, souvent dues à leur méconnaissance de la réalité des rapports charnels qui les conduit à imaginer des situations farfelues. Elles deviennent source de comique, comme le risque de s’étouffer avec la salive de l’autre signalé par l’un des camarades de Titeuf dans le tome 18, Suivez la mèche. Ainsi, certains gags ont un côté très potache, comme lorsque Titeuf souffle dans des préservatifs dans La loi du préau. Il y a aussi un recours fréquent à un humour scatologique comme dans « Le piège diabolique » dans le tome 6, Tchô, monde cruel où Titeuf met une crotte de chien sur un paillasson et le recouvre d’un journal auquel il met le feu pour qu’en essayant de l’éteindre, la « victime » marche dedans. On retrouve ici également le procédé classique de l’arroseur arrosé puisque la plaisanterie se retourne contre le héros auteur de la farce. N’étant pas mauvais bougre, Titeuf, qui se rend compte que personne ne sort, craint que l’immeuble ne prenne feu et va lui-même piétiner le journal pour l’éteindre, se retrouvant ainsi couvert de crotte de chien. 

Toutefois, cet humour potache n’exclue pas la représentation de la difficulté qu’il peut y avoir à grandir. Ainsi, Titeuf a souvent la volonté d’imiter les plus grands, mais il est coincé dans une sorte d’entre-deux, celui de la préadolescence : l’échec de ces imitations le conduit parfois à vouloir trouver refuge du côté de la petite enfance, perçue par le héros comme plus sécurisante. C’est le cas par exemple dans Tchô, monde cruel. Après avoir admiré un « grand » réaliser des figures de skate, Titeuf souhaite s’y essayer à son tour, mais il se blesse avec le skate avant même d’avoir réussi à monter dessus. Dans la dernière case de la planche, on le voit alors demander aux enfants qui sont dans le bac à sable s’il peut jouer avec eux. 

Dans le tome 18, Suivez la mèche, si Titeuf n’a pas grandi, au sens où son personnage reste figé dans la préadolescence, il fait preuve néanmoins d’une certaine maturité lorsqu’il évoque avec nostalgie les monstres du placard de son enfance. Dans cette planche intitulée « les nouveaux monstres », Titeuf énumère les monstres réels de tous les jours auxquels il est confronté dans son quotidien ou à travers les informations avant de conclure : « Ceux du placard me manquent ». Dans la dernière bande, on voit le personnage s’éloigner, tête basse, en sens inverse du sens de lecture. Il se trouve désormais en dehors de l’espace de la case, délimité par un fond coloré, tandis que les monstres d’antan qui sortent du placard, et qui occupent toujours cet espace, semblent attristés de le voir partir. Le personnage, alourdi et attristé par sa prise de conscience, a quitté l’enfance. 

Zep, Titeuf T. 18, Suivez la mèche, page 42, Glénat © 2023

Ainsi, ces deux séries témoignent de l’ambition d’un certain nombre de bandes dessinées jeunesse qui s’ancrent dans le quotidien, de ne pas « diminuer » le petit et de ne pas porter sur l’enfance un regard nostalgique et idéalisé d’adulte. L’équilibre entre humour et gravité, le recours, dans Lou, à des motifs subtils exprimant visuellement les états d’âme de l’héroïne et sa transformation, la liberté de réflexion et d’interprétation laissée au lecteur montrent également l’ambition esthétique de ces bandes dessinées. Si la bande dessinée jeunesse, qui a longtemps suscité le mépris et la méfiance, est aujourd’hui un objet dont s’emparent les études didactiques afin de souligner l’intérêt pédagogique et éducatif de telle ou telle bande dessinée, Lou comme Titeuf témoignent du fait que les enjeux narratifs et esthétiques de la bande dessinée jeunesse méritent de devenir des objets d’étude à part entière. Ces bandes dessinées démontrent que le lectorat enfantin n’est pas seulement celui que l’on divertit ou celui que l’on éduque, dans un rapport descendant. Titeuf et Lou ont le mérite de ne pas apporter de réponse toute faite et de laisser le lecteur faire son propre cheminement puisque, comme la mère de Lou le dit à sa fille, « en fait, ’y a pas de formule magique qui arrange tout. Pas de vérité, je crois. Cette incertitude… [...] peut-être qu’il ne FAUT PAS s’en sortir » (Le cimetière des autobus, p. 43). 

Julien Neel, Lou T.1, Journal infime, planche 17 Glénat © 2004

 

Sources 

Interviews et entretiens 

Jean-Claude Camano, Interview pour Emission Faxculture, RTS, 4 mars 1999. 

Julien Neel, Interview pour WorldZine, 26 novembre 2016. 

Zep, INA, « Les 30 ans de Titeuf par son créateur Zep », 2023. 

Zep, « Titeuf et Zep : une grande aventure », émission C à vous, juin 2021. 

Albums de Titeuf cités 

Zep, Titeuf, t. 06 Tchô monde cruel, Grenoble, Glénat, 1997. 

Zep, Titeuf, t. 09 La loi du préau, Grenoble, Glénat, 2002. 

Zep, Titeuf, t. 14 Bienvenue en adolescence, Grenoble, Glénat, 2015. 

Zep, Titeuf, t. 18 Suivez la mèche, Grenoble, Glénat, 2023. 

Albums de Lou cités 

Julien Neel, Lou, t. 01 Journal infime, Grenoble, Glénat, 2004. 

Julien Neel, Lou, t. 02 Mortebouse, Grenoble, Glénat, 2005.  

Julien Neel, Lou, t. 03 Le cimetière des autobus, Grenoble, Glénat, 2006. 

 

Pour aller plus loin 

Ian Gordon, Kid Comic Strips: A Genre Across Four Countries, New York, Palgrave, 2016. 

Isabelle Nières-Chevrel, Introduction à la litterature de jeunesse, Paris, Didier Jeunesse, coll.  “Passeurs d'histoires”, 2009.