Les expositions de bandes dessinées
Thèse
par
Jacques-erick - Piette
Sous la direction de Pequignot, Bruno
doctorat en Sociologieen cours depuis 2011- Université Paris 3
D’abord considérée comme un sous-genre littéraire, la bande-dessinée a pu affirmer son autonomie, en partie grâce à la création du festival d’angoulême en 1974. des études ont été consacrées à ce 9e art, s’intéressant à son histoire, à ses origines, mais aussi à sa construction d’un point de vue sémiologique, esthétique et philologique. récemment, planches et dessins originaux ont semblé changer de statut. galeries spécialisées et ventes aux enchères se multiplient, et ces œuvres sont présentées à la fiac ou à art paris, mais aussi dans des expositions au sein d’institutions réputées (musée d’orsay). enfin, on leur consacre de nouveaux musées en france (musée de la bd à angoulême) comme en belgique (musée hergé) et des expositions dans des lieux d’art contemporain (maison rouge).le but de notre étude est de distinguer les logiques opératives qui président à la mise en exposition de la bande-dessinée et d’identifier le public de ces expositions. l’enjeu est de comprendre les représentations socio-symboliques de la bande-dessinée engendrées par sa mise en exposition, et dans l’exposition en tant que situation de médiation.après un rappel de la définition du champ, nous nous pencherons sur les pratiques actuelles de mise en exposition. nous nous intéresserons ensuite aux publics de ces expositions, notamment en les comparant avec ceux de la bd (objet éditorial) et ceux des musées. nous chercherons également à appréhender le sens que les concepteurs d’expositions cherchent à produire et celui qui est perçu par les visiteurs. on s’intéressera par ailleurs aux auteurs pour recueillir leurs réactions quant à l’esthétisation de la bande-dessinée. - voir sur theses.fr
mots-clés : exposition
D'abord considérée comme un sous-genre littéraire, la bande-dessinée a pu affirmer son autonomie, en partie grâce à la création du festival d'angoulême en 1974. des études ont été consacrées à ce 9e art, s'intéressant à son histoire, à ses origines, mais aussi à sa construction d'un point de vue sémiologique, esthétique et philologique. récemment, planches et dessins originaux ont semblé changer de statut. galeries spécialisées et ventes aux enchères se multiplient, et ces uvres sont présentées à la fiac ou à art paris, mais aussi dans des expositions au sein d'institutions réputées (musée d'orsay). enfin, on leur consacre de nouveaux musées en france (musée de la bd à angoulême) comme en belgique (musée hergé) et des expositions dans des lieux d'art contemporain (maison rouge).le but de notre étude est de distinguer les logiques opératives qui président à la mise en exposition de la bande-dessinée et d'identifier le public de ces expositions. l'enjeu est de comprendre les représentations socio-symboliques de la bande-dessinée engendrées par sa mise en exposition, et dans l'exposition en tant que situation de médiation.après un rappel de la définition du champ, nous nous pencherons sur les pratiques actuelles de mise en exposition. nous nous intéresserons ensuite aux publics de ces expositions, notamment en les comparant avec ceux de la bd (objet éditorial) et ceux des musées. nous chercherons également à appréhender le sens que les concepteurs d'expositions cherchent à produire et celui qui est perçu par les visiteurs. on s'intéressera par ailleurs aux auteurs pour recueillir leurs réactions quant à l'esthétisation de la bande-dessinée.