L’Analyse de l’illustration panoptique dans les journaux illustrés au XIXe siècle
Mémoire
par
MIJU - YOH
Sous la direction de Luc Vigier
Master 12017-2018- Université de Poitiers- Lettres et Langues
Poitiers- France
Au XIXe siècle regorgeant de différentes formes d’images, la coupe de bâtiment qui montre l’intérieur d’un bâtiment, autrement dit, l’illustration panoptique, fut très apprécié. Cette recherche porte sur la structure et l’évolution des illustrations panoptiques, et l’analyse de leurs éléments tels que la chambre, le mur, l’escalier, le personnage et le texte.
Les yeux humains veulent voir plus loin et beaucoup de choses à la fois. Comme une réponse à telle attente, l’illustration qui suscite les imaginaires kaléidoscopiques devinrent tendance à partir de la fin du XVIIIe siècle. La coupe de bâtiment, issue du domaine d’architecture, publiaient aussi dans les journaux en y ajoutant un caractère satirique et voyeur. Les illustrations au début et milieu du siècle firent une satire de la hiérarchie sociale de la ville modernisée. Mais à la fin du siècle, sous l’influence de « l’histoire en images », leurs natures satiriques étaient diluées, et leur simultanéité des espaces changeait en une séquentialité. Par ailleurs, la structure de l’illustration panoptique pouvait briser facilement l’ordre de lecture général d’une page. Son espace limité et ses éléments structuraux suscitaient non seulement le découpage irrégulier d’une planche, mais aussi les éléments de l’accentuation, que les premières bandes dessinées de l’époque ne pouvaient avoir. C’étaient des signes de la modernisation en images.
mots-clés : illustration ; caricature ; coupe ; panoptique ; bande dessinée
Au XIXe siècle regorgeant de différentes formes d’images, la coupe de bâtiment qui montre l’intérieur d’un bâtiment, autrement dit, l’illustration panoptique, fut très apprécié. Cette recherche porte sur la structure et l’évolution des illustrations panoptiques, et l’analyse de leurs éléments tels que la chambre, le mur, l’escalier, le personnage et le texte. Les yeux humains veulent voir plus loin et beaucoup de choses à la fois. Comme une réponse à telle attente, l’illustration qui suscite les imaginaires kaléidoscopiques devinrent tendance à partir de la fin du XVIIIe siècle. La coupe de bâtiment, issue du domaine d’architecture, publiaient aussi dans les journaux en y ajoutant un caractère satirique et voyeur. Les illustrations au début et milieu du siècle firent une satire de la hiérarchie sociale de la ville modernisée. Mais à la fin du siècle, sous l’influence de « l’histoire en images », leurs natures satiriques étaient diluées, et leur simultanéité des espaces changeait en une séquentialité. Par ailleurs, la structure de l’illustration panoptique pouvait briser facilement l’ordre de lecture général d’une page. Son espace limité et ses éléments structuraux suscitaient non seulement le découpage irrégulier d’une planche, mais aussi les éléments de l’accentuation, que les premières bandes dessinées de l’époque ne pouvaient avoir. C’étaient des signes de la modernisation en images.