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La médiation du manga en France : un lent processus de légitimation

Thèse par Julie - Renard
Sous la direction de Molinier, Pierre - Coulomb-Gully, Marlène
doctorat en Sciences de l'information et de la communication2011- Université Toulouse 2

L’engouement pour les œuvres d’origine japonaise sur le territoire français est à l’origine de notre questionnement de départ. Cette recherche en Sciences de l’Information et de la Communication propose d’étudier le processus de légitimation et de médiation du manga en France. Dans leur pays d’origine, les mangas sont issus de techniques picturales et graphiques ancestrales mais ne prennent véritablement leur forme contemporaine qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, grâce à un mangaka : Osamu Tezuka. S’ils sont parfaitement intégrés dans les pratiques culturelles japonaises, la situation est tout autre dans notre pays. Ainsi, nous nous proposons de revenir sur la construction du processus de légitimation du manga en France par l’étude du discours d’un corpus de deux titres de presse. L’approche diachronique nous permet de revenir sur les différentes étapes de l’introduction des mangas depuis l’arrivée de l’un des premiers dessins animés à la télévision hertzienne en 1978 : Goldorak. C’est ensuite aux lecteurs que nous donnons la parole grâce à une étude qualitative des pratiques. L’enquête de réception nous donne alors les moyens de mieux comprendre la diversité des pratiques, le processus de construction de sens opéré par les lecteurs et l’appropriation de l’objet au fil du temps. Loin de la représentation d’un lecteur enfermé sur lui-même, notre recherche témoigne de la diversité d’engagement et des modes de faire des lecteurs et de l’importance de la dimension sociale qui accompagne la lecture. Un regard qui met en lumière les mécanismes de médiation du manga tant sur un plan intime que social. - voir sur theses.fr

mots-clés : manga ; médiation ; légitimation ; France

L’engouement pour les œuvres d’origine japonaise sur le territoire français est à l’origine de notre questionnement de départ. Cette recherche en Sciences de l’Information et de la Communication propose d'étudier le processus de légitimation et de médiation du manga en France. Dans leur pays d’origine, les mangas sont issus de techniques picturales et graphiques ancestrales mais ne prennent véritablement leur forme contemporaine qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, grâce à un mangaka : Osamu Tezuka. S’ils sont parfaitement intégrés dans les pratiques culturelles japonaises, la situation est tout autre dans notre pays. Ainsi, nous nous proposons de revenir sur la construction du processus de légitimation du manga en France par l’étude du discours d’un corpus de deux titres de presse. L’approche diachronique nous permet de revenir sur les différentes étapes de l’introduction des mangas depuis l’arrivée de l’un des premiers dessins animés à la télévision hertzienne en 1978 : Goldorak. C’est ensuite aux lecteurs que nous donnons la parole grâce à une étude qualitative des pratiques. L’enquête de réception nous donne alors les moyens de mieux comprendre la diversité des pratiques, le processus de construction de sens opéré par les lecteurs et l’appropriation de l’objet au fil du temps. Loin de la représentation d’un lecteur enfermé sur lui-même, notre recherche témoigne de la diversité d’engagement et des modes de faire des lecteurs et de l’importance de la dimension sociale qui accompagne la lecture. Un regard qui met en lumière les mécanismes de médiation du manga tant sur un plan intime que social.