La bande dessinée au siècle de Rodolphe Töpffer : catalogue commenté des albums et feuilletons publiés à Paris et à Genève, de 1835 à 1905
Thèse
par
Camille - Filliot
Sous la direction de Dürrenmatt, Jacques
doctorat en Lettres modernes2011- Université Toulouse 2
Cette thèse a pour objectif premier de dresser un inventaire des albums et des feuilletons de bande dessinée publiés à Paris et à Genève, à partir des « histoires en estampes » de Rodolphe Töpffer jusqu’aux séquences de Christophe publiées dans Le Petit Français illustré. L’établissement du catalogue amène à élargir le cadre initial de la recherche pour aborder diverses formes de récits en images que voit se développer le XIXe siècle. À partir de là, il s’agit d’envisager la bande dessinée à travers ses principaux supports éditoriaux (l’album et la presse illustrée, mais aussi l’imagerie populaire représentée par la collection de la maison d’édition fondée par Albert Quantin), et de comprendre en quoi le dispositif de diffusion influe sur le medium en devenir. Une mise en relation de ces différentes formes s’attache ensuite à définir les langages de la bande dessinée : les usages faits de l’image et du texte, les thématiques privilégiées et notamment la teneur parodique des œuvres. La bande dessinée est ainsi placée dans l’évolution des poétiques et de l’expression visuelle, dans l’histoire de l’imprimé et des média. - voir sur theses.fr
mots-clés : imagerie populaire ; XIXe siècle ; Suisse ; France ; feuilletons
Cette thèse a pour objectif premier de dresser un inventaire des albums et des feuilletons de bande dessinée publiés à Paris et à Genève, à partir des « histoires en estampes » de Rodolphe Töpffer jusqu’aux séquences de Christophe publiées dans Le Petit Français illustré. L’établissement du catalogue amène à élargir le cadre initial de la recherche pour aborder diverses formes de récits en images que voit se développer le XIXe siècle. À partir de là, il s’agit d’envisager la bande dessinée à travers ses principaux supports éditoriaux (l’album et la presse illustrée, mais aussi l’imagerie populaire représentée par la collection de la maison d’édition fondée par Albert Quantin), et de comprendre en quoi le dispositif de diffusion influe sur le medium en devenir. Une mise en relation de ces différentes formes s’attache ensuite à définir les langages de la bande dessinée : les usages faits de l’image et du texte, les thématiques privilégiées et notamment la teneur parodique des œuvres. La bande dessinée est ainsi placée dans l’évolution des poétiques et de l’expression visuelle, dans l’histoire de l’imprimé et des média.