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Dossier - Aristophane

Dossier coordonné par Alberto Pellegrini

[juin 2020]

Vingt-cinq ans après la parution de son mémorable Conte démoniaqueNeuvième Art revient sur le parcours météorique d’Aristophane (1967-2004), en partie formé à Angoulême.

Firmin Aristophane, ou l’intégrité

Après deux années d’études aux Beaux-Arts de Paris, c’est en 1990 que Firmin Aristophane Boulon se rendit à Angoulême afin de confronter son approche de la bande dessinée dans le cadre de l’atelier spécialisé de l’École régionale des beaux-arts (aujourd’hui l’ÉESI). Lire l'article de Dominique Hérody

La fin des temps

Conte démoniaque est sorti à L’Association fin janvier 1996. Projet commencé dès 1992, Conte démoniaque est, pour l’heure, sans doute l’œuvre la plus colossale d’Aristophane, puisqu’elle ne fait pas moins de 300 pages. On aura pu observer une cinquantaine de planches originales lors de l’exposition « Anges et Démons » au C.N.B.D.I. durant le Salon de la Bande Dessinée 94 à Angoulême. À part Lapinot et les carottes de Patagonie de Lewis Trondheim chez le même éditeur, il n’y a pas, à ma connaissance, d’ouvrage aussi imposant en bande dessinée. Lire l'article de Fabrice Neaud

Labilité infernale du dessin : à propos du Conte démoniaque

Conte démoniaque, d’Aristophane (L’Association, 1996), jouit d’une reconnaissance peu commune dans le cercle des amateurs de bande dessinée. Ce prestige atteste la singularité de cette œuvre hors-norme entourée d’une aura de mystère : bien que publiée en 1996, sa complexité, aussi bien narrative que graphique, invite à une expérience de lecture déroutante qui n’a rien perdu de sa force et qui continue encore aujourd’hui de désarçonner. Lire l'article de Jean-Charles Andrieu de Lévis

Faune, fleur du mal

Dans une lettre envoyée à Dominique Hérody (datée du 03.01.93), Aristophane répond à une question écrite au dos d’une carte postale, qu’on peut imaginer ainsi formulée : dans le Conte démoniaque, prends-tu le parti des anges ou des démons ? Voici la réponse : « Pour ma part je ne suis ni pour les anges, ni pour les démons ; je me rengorge jusqu’à m’étouffer d’être un incroyant, la moralité a cessé de m’étrangler ». Lire l'article d'Alberto Pellegrini

Deux lettres d’Aristophane adressées à Dominique Hérody et Olivier Josso-Hamel

 

« Peut être pourrais-tu lui suggérer si tu le vois de m’écrire deux mots, parce que j’aime recevoir des lettres… » (Lettre à Dominique Hérody, 06.03.93) Lire les deux lettres d'Aristophane

Firmin

L'auteur de bande dessinée Tanitoc, à travers neuf planches, rend hommage  à Aristophane. Consulter l'article